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Up, remontée en round ... très chantante !

Je te donne mon expérience sur une tournée d'un groupe de pop/variet : on jouait pendant l'été pour des mairies. Le podium était fourni mais le reste était à nous et on était 5 musiciens (et c'est tout). On commençait systématiquement par poser le tapis de batterie et les pieds de claviers puis les amplis et retours (mais sans rien brancher) afin de définir l'espace. Nos pieds d'enceinte étaient systématiquement en dehors du podium pour un gain de place. Ensuite, chacun était affecté à un pole : sono, light, déco (backdrop, habillage de scène, etc). Comme on était 5, c'était : 2 sono, 2 lights, 1 déco. Un sein du pole, chacun savait quoi faire (perso, j'étais en sono et je m'occupais de la scène (plaçage/câblage des micros) pendant que l'autre tirait le multipaire et câblait les retours, il faisait aussi un très rapide calage de la façade). Pour l'efficacité, chacun avait une fiche avec les infos importantes (quel micro va ou, l'ordre du patch, l'adresse DMX des PAR et lyres, etc). Une fois le pole terminé, tu pouvais installer ton matos perso. L'ensemble de l'installation prenait 1h30, idem pour le démontage. On prenait ensuite 30 minutes de linecheck et général. Le gros point fort, c'était une console numérique (une antique mais robuste Yamaha 01v) et un show light entièrement automatique guidé par le PC. Comme on avait pas d'ingé son, la console était planquée derrière une déco à coté du batteur. En amont de ça, on avait passé 5 jours de résidence avec ingé son et light pour l'ensemble de la programmation. Et une journée complète à monter/démonter la scène plusieurs fois pour bien savoir quoi faire. Je pense que c'est l'expérience la plus complète et efficace que j'ai en eu en installation de grosse scène. Et pour donner un autre éclairage, en café concert, je pars aussi du même principe : on place les éléments dans l'espace puis ensuite on se relie sur la sono.    De mon point de vue, il y a 2 "game changers" qui te permettent de gagner du temps en montage : la console numérique qui est déjà préprogrammée et le fait que personne ne joue tant que tous le monde n'est installé. Y'a rien de plus chiant qu'essayer de se démerder avec un problème technique quand y'a un zozo qui tape sur ses tambours ou qui essaye de savoir s'il peut aller à 11 sur son ampli avant d'arriver au larsen.

Salut @mazzic Il y’a dans le différent avec ton guitariste le fait de mélanger des éléments de la balance (envoyer du son) avec le montage (installer et câbler). L’organisation décrite ci-dessus par @Sven et qui a amplement fait ses preuves fonctionnera tout aussi bien avec un sondier distinct du groupe. Pour moi : aucun son de façade pendant le montage, ça parasite la communication et ça fatigue les oreilles pour rien. Et je demande le rétablissement de la peine de mort pour les sonorisateurs qui mettent de la musique d’ambiance avant ou après un concert, mais c’est un autre débat. En termes d’ordre : -Placer les instruments encombrants (batterie, claviers….) et les objets lourds (amplis). S’il y en a, placer les retours pas encore nécessairement câblés, mais juste pour intégrer la place qu’ils vont occuper au sol. Vérifier que chaque musicien va avoir l’espace dont il a besoin pour jouer confortablement, et être en bonne connections visuelle et auditive les uns avec les autres. Quand tout est monté, c’est la personne qui sonorise qui prend la main et énonce ses besoins (en général un passage individuel pour chaque instrument, puis du collectif sur quelques ambiances très différentes). Même s’il est fréquent qu’on dégrossisse les retours en même temps que la façade, on ne peut les affiner et finaliser qu’après, parce que c’est la façade qui est prioritaire pour les gens et qui détermine le niveau global. Dans les petites et moyennes salles, il faut aussi avoir en conscience que le son des retours peut polluer ou modifier le son en salle. Il est souvent intéressant de se demander quel est le minimum d’information et de volume dont chacun a besoin dans son retour. Éviter la surenchère qui consiste à vouloir plus de ci ou ça, mais chercher au contraire ce qu’on peut baisser ou enlever…  

Salut @mazzic Il y’a dans le différent avec ton guitariste le fait de mélanger des éléments de la balance (envoyer du son) avec le montage (installer et câbler). L’organisation décrite ci-dessus par @Sven et qui a amplement fait ses preuves fonctionnera tout aussi bien avec un sondier distinct du groupe. Pour moi : aucun son de façade pendant le montage, ça parasite la communication et ça fatigue les oreilles pour rien. Et je demande le rétablissement de la peine de mort pour les sonorisateurs qui mettent de la musique d’ambiance avant ou après un concert, mais c’est un autre débat. En termes d’ordre : -Placer les instruments encombrants (batterie, claviers….) et les objets lourds (amplis). S’il y en a, placer les retours pas encore nécessairement câblés, mais juste pour intégrer la place qu’ils vont occuper au sol. Vérifier que chaque musicien va avoir l’espace dont il a besoin pour jouer confortablement, et être en bonne connections visuelle et auditive les uns avec les autres. Quand tout est monté, c’est la personne qui sonorise qui prend la main et énonce ses besoins (en général un passage individuel pour chaque instrument, puis du collectif sur quelques ambiances très différentes). Même s’il est fréquent qu’on dégrossisse les retours en même temps que la façade, on ne peut les affiner et finaliser qu’après, parce que c’est la façade qui est prioritaire pour les gens et qui détermine le niveau global. Dans les petites et moyennes salles, il faut aussi avoir en conscience que le son des retours peut polluer ou modifier le son en salle. Il est souvent intéressant de se demander quel est le minimum d’information et de volume dont chacun a besoin dans son retour. Éviter la surenchère qui consiste à vouloir plus de ci ou ça, mais chercher au contraire ce qu’on peut baisser ou enlever…  

@redcarpOui, j'ai la chance d'avoir des bonnes équipes où tout le monde sait brancher une sono (et s'occuper de son matos). Le coup de main pour la sono, c'est surtout pour mettre en place les enceintes, tout le monde peut le faire (enfin ceux qui ont un bon dos ). Edit: En vrai, le plus pénible, c'est charger et décharger le matos et tout le monde peut le faire. C'est pas grave si les musiciens ne savent pas brancher une sono ou le matos des autres, c'est plus important qu'ils soient autonomes avec leur matos et disponibles pour aider si besoin. J'ai déjà eu des musiciens pas capables de brancher leur matos, et/ou avec du matos pourri, c'est vite pénible d'avoir à les attendre et/ou gérer leurs problèmes. Je préfère qu'une seule personne gère la sono, et organise le câblage éventuellement en déléguant aux autres musiciens. Pareil pour son matos, chacun a ses habitudes et s'installe comme il veut mais tout le monde est volontaire pour donner un coup de main. Ca ne va pas forcément plus vite si on est plusieurs sur la même chose. Après s'il y a déjà la sono et une équipe, même chose, être autonome avec son matos et disponible pour le staff si besoin.